🚨 Un niveau d’agressivité assez exceptionnel » : le CEMA tire la sonnette d’alarme
Le 5 novembre 2025, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense, le Chef d’État-Major des Armées a dressé un diagnostic alarmant : entre les nouveaux missiles nucléaires russes et les essais américains relancés, la France est confrontée à un « niveau d’agressivité (…) assez exceptionnel ». Boursorama
⚠️ Une menace nucléaire qui reprend corps
Le général Mandon a cité les récents essais d’un missile russe à propulsion nucléaire (« Bourévéstnik ») et d’une torpille nucléaire (« Poséidon »), soulignant que « un cœur nucléaire qui vole dans une arme, c’est absolument pas anodin ». Boursorama
Parallèlement, l’Amérique évoque la reprise potentielle de ses propres essais nucléaires, ce qui confirme, selon lui, l’entrée dans une logique de « reprise de la compétition stratégique ». Boursorama
🌍 Vers une Europe placée sous obligation de préparation
Le général indique que face à l’absence de signe de volonté de négocier de la part de Moscou, « le scénario d’un nouvel épisode d’attaque russe sur notre continent ne peut pas être écarté et il faut s’y préparer ». Boursorama
En clair : la France ne peut plus tabler uniquement sur la dissuasion à l’ancienne, elle doit intégrer un horizon proche — « dans trois ou quatre ans » — de confrontation possible. Boursorama
🔍 Pourquoi ce moment est-il “exceptionnel” ?
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Le discours et les actes convergent : à la fois annonces de nouveaux armements nucléaires et retours d’essais. Boursorama
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Le spectre d’un conflit de haute intensité revient, après une période d’engagements principalement asymétriques.
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La vulnérabilité européenne est accrue : elle repose sur des alliances, des chaînes d’approvisionnement stratégiques, des technologies sensibles — autant de leviers pour un adversaire.
