Frégate Amiral Ronarc’h, première FDI de la Marine nationale : Un fleuron technologique au service de la défense 🌐

Publié par : Cercle Albert Roche
Catégorie : Technologie militaire

La frégate Amiral Ronarc’h, première unité des frégates de défense et d’intervention (FDI) de la Marine nationale française, incarne une nouvelle étape dans la modernisation des forces navales. Lancée en novembre 2022 et ayant achevé ses essais en mer en avril 2025, ce navire de 4 500 tonnes est actuellement à Lorient pour une phase de travaux correctifs avant sa livraison prévue au second semestre 2025. Le Cercle Albert Roche vous propose de découvrir ce fleuron technologique, ses capacités, et son rôle dans le rapprochement entre l’armée et les civils, tout en s’inscrivant dans le devoir de mémoire. 🖥️

Un navire de nouvelle génération ⚙️

Construite par Naval Group à Lorient, l’Amiral Ronarc’h est la tête de série des FDI, un programme de cinq frégates destiné à remplacer les frégates légères furtives (FLF) de la classe La Fayette. Longue de 121,6 mètres et large de 17,7 mètres, cette frégate compacte déplace 4 500 tonnes et peut atteindre une vitesse maximale de 27 nœuds. Elle est conçue pour des missions polyvalentes en haute mer, capable d’opérer seule ou au sein d’une force navale dans tous les domaines de lutte : antinavire, antiaérien, anti-sous-marin, et contre les menaces asymétriques.

Le navire a débuté ses essais en mer le 7 octobre 2024, avec quatre phases d’essais (octobre, décembre, février et mars-avril 2025), démontrant des capacités exceptionnelles selon les marins et industriels. Actuellement amarrée au bassin 3 de Naval Group à Lorient pour environ 16 semaines, l’Amiral Ronarc’h subit des ajustements avant sa livraison à la Marine nationale, qui l’affectera à Brest à partir de l’été 2025.

Des technologies de pointe 🔧

L’Amiral Ronarc’h est un concentré d’innovations. Elle est équipée du radar Sea Fire de Thales à antenne active et panneaux fixes, capable de détecter des cibles aériennes et de petite taille, renforçant sa lutte contre les menaces asymétriques. Son sonar Captas-4 et son sonar de coque Blue Hunter (Kingklip Mk2) lui confèrent une efficacité redoutable en lutte anti-sous-marine. Le navire dispose également d’un poste de commandement dédié (PCLCMA) pour gérer les menaces asymétriques, distinct du Central Opérations, une première pour la Marine nationale.

Avec une digitalisation avancée, l’Amiral Ronarc’h peut s’adapter aux évolutions technologiques et opérationnelles. Elle embarque 132 marins et peut accueillir 28 passagers supplémentaires, avec une autonomie de 45 jours. Son armement inclut des missiles antinavires, antiaériens, et des systèmes de guerre électronique, comme le détecteur de radars Sentinel de Thales. Son design, avec une étrave inversée, améliore sa furtivité et sa tenue en mer, tout en lui donnant une allure distinctive.

Un rôle stratégique pour la sécurité nationale 📡

L’Amiral Ronarc’h jouera un rôle clé dans la flotte française, renforçant les moyens de Brest aux côtés des frégates multimissions (FREMM). Elle est conçue pour répondre aux menaces modernes, des attaques de drones aux sous-marins adverses, et peut projeter des forces spéciales ou participer à des missions humanitaires. Sa première mission opérationnelle est prévue pour 2026, après une phase d’entraînement de son équipage, dirigé par le capitaine de vaisseau Nicolas Guiraud, qui commande le navire depuis 2022.

Ce navire illustre l’engagement de la France à maintenir une marine de premier rang, capable de protéger ses eaux territoriales et de contribuer à des missions internationales, notamment au sein de l’OTAN. Cependant, son hyper-intégration technologique pose des défis, comme la nécessité de former des équipages à des systèmes complexes et de garantir la cybersécurité face aux menaces numériques croissantes.

Conclusion 🚀

Le SNA De Grasse, avec sa technologie de pointe et son héritage naval, renforcera la Marine nationale comme un pilier de la défense française. Capable de mener des missions discrètes et stratégiques, il incarne l’innovation au service de la sécurité nationale, tout en honorant l’histoire maritime française. Restons attentifs à son entrée en service, prévue pour 2029. 🔧