Autonomie de la dissuasion
Autonomie de la dissuasion
L’arme de la liberté ultime
🧭 Introduction
Il n’y a pas de puissance sans dissuasion.
Et il n’y a pas de dissuasion sans autonomie.
Depuis le général de Gaulle, la France a fait le choix stratégique d’une force de dissuasion nucléaire indépendante, placée sous l’autorité exclusive du chef de l’État.
Ce choix n’est pas un vestige de la guerre froide : il reste le fondement ultime de notre souveraineté nationale, de notre liberté de décision, et de notre statut international.
☢️ 1. Qu’est-ce que la dissuasion ?
La dissuasion nucléaire repose sur un principe simple mais radical :
« Ne me frappez pas, ou vous serez frappé en retour. »
Elle n’a pas vocation à être utilisée, mais à empêcher la guerre, en rendant toute agression irrationnelle pour l’adversaire.
La dissuasion française est :
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Strictement défensive,
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Non alignée,
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Sous contrôle national exclusif,
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Crédible, suffisante, et toujours adaptable.
⚙️ 2. Les composantes de la dissuasion française
⚓ Composante océanique
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4 SNLE (Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) classe Le Triomphant,
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Équipés de missiles balistiques intercontinentaux M51,
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En patrouille permanente, invisibles, indétectables.
✈️ Composante aéroportée
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Avions Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine,
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Munis du missile ASMPA (air-sol moyenne portée à capacité nucléaire),
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Ravitaillement par avions Phénix MRTT.
🧠 Composante humaine et doctrinale
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Chaîne de commandement ultra-réduite et sécurisée,
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Autorité de tir réservée au président de la République,
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Entretien, simulation et modernisation assurés par la DGA, le CEA, les forces.
🛡️ 3. Pourquoi l’autonomie est essentielle
L’autonomie signifie que :
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La France ne dépend d’aucun autre pays (y compris des États-Unis ou de l’OTAN) pour décider d’un tir,
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Elle conçoit, fabrique et entretient ses armes, ses vecteurs, ses simulateurs,
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Elle n’est pas soumise à des chaînes logistiques étrangères pour sa dissuasion.
Cela garantit :
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Une indépendance stratégique absolue,
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Une voix libre sur la scène internationale,
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Une capacité à défendre ses intérêts vitaux sans demander l’autorisation d’un tiers.
⚠️ 4. Menaces actuelles et pressions extérieures
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Tentatives d’européanisation de la dissuasion : certaines voix prônent une dissuasion “mutualisée” au sein de l’UE,
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Pressions budgétaires internes : certains plaident pour réduire les dépenses nucléaires,
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Débat public souvent mal informé ou idéologisé,
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Espionnage, ingérence, campagnes de désinformation étrangères,
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Dépendance croissante aux technologies numériques (cybersécurité, simulation, IA), parfois sensibles.
Perdre l’autonomie de notre dissuasion, ce serait perdre notre liberté diplomatique et notre crédibilité stratégique.
🇫🇷 5. La position du Cercle Albert Roche
Le Cercle :
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Défend une dissuasion 100 % française, 100 % indépendante,
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Soutient sa modernisation continue, y compris technologique,
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Refuse tout partage de souveraineté nucléaire, fût-ce au sein de l’UE ou de l’OTAN,
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Valorise les savoir-faire industriels, scientifiques et militaires français dans ce domaine,
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Appelle à mieux faire comprendre à l’opinion publique ce qu’est la dissuasion :
ni tabou, ni dogme, mais une garantie de paix, dans un monde incertain.
🔚 Conclusion
Il n’y a pas de souveraineté sans force. Il n’y a pas de force sans liberté de décision.
La dissuasion nucléaire française est le dernier verrou de notre indépendance, le bouclier ultime de notre Nation.
C’est pourquoi elle doit rester intégralement autonome, techniquement souveraine et stratégiquement libre.
✍️ Cercle Albert Roche – Dissuader, c’est exister. Libre, ou pas du tout.