🕯️ Garry : un soldat d’élite face au silence intérieur
Quand le stress post-traumatique dépasse le champ de bataille
🇫🇷 Un frère d’armes, un héros discret
Il s’appelait Anthony Gréau, mais ses frères d’armes l’appelaient “Garry”.
Tireur d’élite longue distance, engagé pendant quinze ans au sein du prestigieux commando Penfentenyo de la Marine nationale, Garry a servi la France dans l’ombre, là où l’action ne laisse ni trace ni gloire.
Afghanistan, Afrique, Moyen-Orient… Garry a connu la réalité nue des opérations spéciales, celles où l’on agit sans bruit, où l’on tire parfois sans visage, où l’on rentre sans médaille.
Il a tenu. Jusqu’au jour où le feu s’est éteint à l’extérieur, mais s’est allumé à l’intérieur.
⚠️ Le stress post-traumatique : une guerre invisible
Comme tant d’autres soldats d’élite, Garry a été blessé sans plaie apparente.
Ce qu’il portait, ce n’était pas un éclat dans la chair, mais un combat intérieur qui n’a jamais cessé.
Le syndrome de stress post-traumatique (SPT), encore mal compris et parfois minimisé, est une blessure réelle. Elle attaque le sommeil, la mémoire, la confiance, l’équilibre.
Elle isole. Elle fait taire. Et trop souvent, elle tue.
Le Figaro a révélé son parcours de souffrance silencieuse, de désarroi progressif, de chute sociale.
Non par voyeurisme. Mais pour rendre visible ce que la République ne veut plus ignorer.
🛑 Un soldat tombé à l’intérieur des lignes
Garry est mort en paix apparente, mais en guerre intérieure.
Il n’a pas succombé au feu ennemi. Il a été rongé par l’absence de relais, le manque d’écoute, la solitude après le combat.
C’est là une blessure que la société n’accepte pas encore :
celle du soldat revenu vivant, mais déconnecté, abandonné dans un monde qui tourne sans lui.
🛡️ Ce que dit le Cercle Albert Roche
Le Cercle Albert Roche refuse l’oubli.
Il refuse que ceux qui ont risqué leur vie pour la nation soient laissés seuls avec leurs fantômes.
Nous réclamons :
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🔹 Une reconnaissance pleine et entière des troubles psychiques de guerre,
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🔹 Un accompagnement systématique, avant, pendant et après l’engagement,
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🔹 Une mobilisation civilo-militaire des institutions, des associations, des professionnels de santé,
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🔹 Une mémoire combattante étendue aux blessures invisibles,
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🔹 Une culture du “prendre soin” de nos combattants, jusqu’au bout.
✍️ Conclusion
Garry n’a pas failli. C’est nous qui avons failli pour lui.
La République ne peut se contenter d’honorer les soldats morts au front. Elle doit aussi tenir la main de ceux qui tombent après, dans le silence.
Cercle Albert Roche – L’honneur d’une nation ne se mesure pas au nombre de ses médailles, mais à la fidélité envers ceux qui ont tout donné sans demander à être vus.